• J'ai chopé le virus a 11 ans. Je viens d'une époque révolue, sans poneys club, sans nouveaux maitres, sans galops fédéraux.

    Une époque fin des années 70 où l'on montait même encore des Barbes algériens (vieux), et d'inneffables Trotteurs réformés.

    J'ai grandi équestrement avec la rando à l'ancienne, l'esprit CCE (Club du Mans Paul Loiseau puis Laurent Bousquet), l'esprit militaire (Prytanée militaire de La Flèche). Il fallait vraiment avoir la passion pour monter des heures de trot assis durant, se faire insulter, être poussé sur des obstacles d'1.30 avec un niveau quasi débutant. Mais les chevaux sont toujours les chevaux, jamais je n'aurais pu m'en passer.

    J'ai eu mon éperon d'argent (galop 7 complet), et appris aussi l'amazone à Nantes. Je n'ai pas fait beaucoup de Cso mais un peu. J'ai eu mon poney en 1987 et il est toujours à la maison. J'ai eu d'autres chevaux qui ont fait partie de ma vie, Lusitanien, Trotteur, Trait Breton, PFS...

    J'ai passé l'ATE. J'ai fait de 91 à 97 des saisons de cours en poneys club (celui de Laizé entre autre), et accompagné des promenades en bord de mer et en montagne selon les années. J'ai fait des compet d'endurance et surtout de Trec jusqu'en régionaux classée.

    En 2002 j'ai passé une Licence de commerce des produits et services filière équine (j'ai aussi une licence de philo) et j'ai rencontré une jeune allergique, Laura, qui m'a fait découvrir les Curlies. A l'époque c'était très confidentiel. J'ai sauté le pas et importé Sassy et Tony en 2004. Ils étaient parmi les 10 premiers chevaux frisés à être introduits en France. L'association s'est formée l'année suivante, tandis que d'autres curlies, poulains ou importés, arrivaient...


    votre commentaire
  •  

    Tricot, crochet ou feutre... le Curly est une nouvelle fois un cheval polyvalent !

    Le poil de curly est recherché, non seulement par les allergiques qui sont heureux de le tolérer si bien, mais aussi par les artistes ! Le poil ressemble à du mohair, il est très chaud, doux, hypoallergénique, et peut être tricoté aux aiguilles ou au crochet.

     Chaque année on peut récolter sur le cheval curly énormément de poils issus de la mue de printemps. Pour peu que l’hiver ait été assez rude pour favoriser une bonne pousse en longueur (8 à 10 cm), ce poil pourra être tricoté.

    Outre-Atlantique, les éleveurs envoient les poils à l’association de sauvetage de curlies Curly Rescue, et ils sont revendus une fois travaillés, au profit des chevaux. 

    FEUTRE :

     Avec du poil de curly moyennement long, on peut faire du feutre (un chapeau ou une yourte, selon la taille de votre troupeau)

    Faire chauffer de l’eau et mettre les poils dans la bassine avec un morceau de savon. Etaler un grand morceau de papier bulle Prendre la laine en mèche et étaler dessus de fines couches de laine épluchées à la main les unes à coté des autres. Etaler une autre couche de mèche mais dans l’autre sens. Continuer l’opération jusqu’à obtenir une épaisseur douillette (plus elle sera épaisse plus le feutre sera solide). Imbiber votre plaque de laine avec l’eau chaude savonneuse Placer sur votre travail, soit une autre couche de papier bulle soit une grille de moustiquaire fine et souple. Frotter délicatement la surface avec les mains pour emmêler les fibres, retourner le tissu et frotter encore. Retirer votre moustiquaire ou votre papier bulle une fois que votre laine commence à se solidifier. Une fois que le tissu est bien solidifié, vous pouvez enrouler votre travail dans la serviette (cela forme un boudin). Faite rouler se boudin d’un bout à l’autre de votre plan de travail en appuyant bien fort, Cette opération est recommencée plusieurs fois en changeant le sens de votre tissu (vous pouvez le retourner ou le changer de position). Plus vous frotterez plus votre étoffe sera solide.

    LAINE :

     Avec du poil suffisament long, à vous les joies du tricot ! Suivez ce lien qui vous conduira au club de tricot de l'ICHO, avec quelques photos d' oeuvres tricotées en laine curly et vidéos !!   http://www.angelfire.com/bc/curlyfib/index.html

    Le poil doit être lavé plusieurs fois au shamppoing doux, puis séché rapidement au radiateur.

    Pour le cardage on utilise une large planche de bois munie de griffes fines type petits clous et peigner les poils sur la longueur de la planche. On peut ensuite mélanger d’autres laines pour allonger les fibres, si nécessaire ou souhaité. Le mohair, l’alpaga, et même la soie et le poil de lapin font merveille. C’est à ce moment aussi qu’on peut utiliser des teintures. Le fillage ensuite demande un rouet et une bonne technique. Vous pouvez toujours vous y essayer, ou plus raisonnablement amener votre laine à une filleuse. Les dames qui ont quelques chèvres ou quelques lapins angoras et qui travaillent et filent leur laine ne sont pas si rares, cherchez bien… Une fois votre échevau réalisé, à vous d’exprimer votre sens artistique , tricotez bien, n’oubliez pas que la laine de curly est ultra chaude pour votre hiver… et surtout tenez nous au courant !

     


    votre commentaire
  • Very First Kiwi est bien une jument curly, qui a des caractéristiques de la race, mais quasiment pas de boucles.

    Un Curly sans curls arrive théoriquement dans  25% des cas losque les deux parents sont curly hétérozygotes. L'hypoallergénie est très souvent conservée, surtout quand le poil est bunny fur (duveteux) comme celui de Kiwi, et que le poulain est issu de deux parents curly. On dit aussi smooth coat.

    Sur le forum de l'Icho, il y a eu plusieurs témoignages d'éleveurs qui ont croisé des curly smooth avec des chevaux à poils normaux et qui ont eu néanmoins des poulains frisés. C'est curieux... peut être que le curly smooth est bien porteur du gène curly, mais très peu exprimé, ou bien c'est encore un mystère génétique supplémentaire...

    Certains allergiques préfèrent même les Curlies smooth. Il parait aussi que c'est le poil bunny fur qui se prète le mieux au tricot (bientôt un article sur le poil de curly tricoté, promis !).

    Pour ma part, je ne deteste pas, ça change !


    votre commentaire
  • Il existe une association Américaine qui vient en aide aux chevaux Curlies en détresse. Les bénévolles de Curly Rescue sont des personnes sincères et passionnées.

    Une magnifique petite jument curly pinto vient d'échapper à la mort grâce à Curly Rescue. Elle est à adopter pour 600 $, elle ne peut convenir qu'à un cavalier confirmé. Cependant elle n'est pas excessivement difficile, ce sont surtout de mauvaises rencontres qui l'ont conduite à approcher le couteau de si près.

    Plus raisonnablement, vous pouvez envoyer un peu d'argent pour elle. Beaucoup de personnes ont été touchées par sa beauté et ont participé, mais il faut encore continuer.

    http://www.curlyrescue.com/index.shtml


    votre commentaire
  • Vous souhaitez acheter un curly, et plus particulièrement à l'étranger ou à distance ou qui a été importé des USA ?

    Importer un cheval des USA ou du Canada n'est pas très cher, ni très risqué à la condition expresse d'avoir un excellent agent. Il y a au Québec une éleveuse très compétente et parlant le français qui peut vous aider. La seule chose un peu compliquée est de payer les taxes et passer les douanes à l'arrivée à l'aéroport.

    Faites attention à la provenance de votre cheval, surtout un adulte débourré. Ce n'est pas parce qu'il porte l'afixe d'un élevage prestigieux qu'il y est necessairement né. Il est possible que ses papiers aient été faits bien après et pas par le naisseur. Aux USA, le curly n'est pas un cheval "de luxe" comme chez nous et certains sont élevés comme du pauvre bétail, ou en suçant des cailloux, alors ne mettez pas tout votre argent dans un animal qui a mal grandit, on sait combien les premières années comptent dans la vie d'un cheval. Le moindre mal est le cheval range, élevé en liberté mais qui au moins a pu se muscler et éviter le parasitisme. Préférez toujours un cheval né chez un éleveur consciencieux, ça va de soi, vous n'y perdrez au final pas d'argent. Quelques trucs : demandez la copie de son pedigree ICHO, le naisseur y est inscrit. Sinon prenez les noms des parents et lancez une simple recherche sur le database de l'ICHO, et recoupez au besoin avec une recherche google et la date de naissance. Et ensuite allez voir chez qui votre cheval est né.

    N'achetez pas un cheval sans pedigree, certes vous ne montez pas sur le bout de papier, mais on peut vous cacher quelque chose.

    Identifiez les lignées de chevaux qui n'ont pas bon caractère, car on ne vous le dira pas forcément. Idem les aplombs pas toujours facile à bien juger en photo ou vidéo.

    Si c'est une jument, faites une recherche très soigneuse des poulains qu'elle a eu, qu'elle n'a pas eu, combien, à quel âge. Database et google, et allpedigrees aussi.

    LISEZ les pedigrees et celui des parents

    Rappel : le database c'est ça : http://www.curlyhorses.info/pedigree.asp?u=3135

     


    2 commentaires